Force est de constater que : « En octobre dernier, l’institution de feu Alain Rey a accepté dans ses pages numériques le pronom personnel «iel», contraction de «il» et «elle». Sa définition : «pronom personnel sujet de la troisième personne du singulier et du pluriel, employé pour évoquer une personne quel que soit son genre. L’usage du pronom iel dans la communication inclusive (sic).» » Source : https://www.lefigaro.fr/…/l-ideologie-woke-a-l-assaut… article publié hier, le 15 novembre 2021.
Simple coïncidence ? Évolution logique ? L’usage va-t-il suivre la voie de l’intervention lexicographique ? Quelle serait la portée réelle de ces nouveaux pronoms sur le discours ? Quid des autres « langues genrées » dont il est question ci-dessus, et des autres variétés du français à travers le monde ? Quelle serait l’implication d’une telle « évolution pronominale » en traduction du français ou vers le français ? Il est peut-être temps que les spécialistes de la langue française et d’autres langues subjectivement genrées examinent méthodiquement la logique discursive des langues moins arbitraires en la matière. De très nombreuses langues africaines se trouvent dans cette seconde catégorie ; d’où la tendance chez certains locuteurs africains du français à omettre ou confondre la détermination du genre dans bien des cas… La faute d’hier et d’aujourd’hui pourra donc inspirer une norme de référence demain ; occasion de célébrer la diversité culturelle et linguistique qui aura ainsi permis un partenariat interculturel gagnant-gagnant…. RÉFÉRENCES :- Traduction et inclusion
- L’idéologie woke à l’assaut du dictionnaire Le Robert
- Major French dictionary adds non-binary pronouns for the first time
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La langue française, macho malgré elle
« Le cerveau pense-t-il au masculin ? »
Par Pascal Gygax, Ute Gabriel, Sandrine Zufferey, éditions Le Robert, 176 pages, 18 euros. #metaglossia #traductionetinclusion