Quels enseignements de la traduction et de l’interprétation pour la gestion de la multiculturalité ?

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Dans un entretien accordé hier à Stéphane Baillargeon du journal canadien Le Devoir, François Rocher, professeur à l’École d’études politiques de l’Université d’Ottawa, fait part de ses réflexions sur les politiques de citoyenneté, l’immigration et la gestion de la diversité ethnoculturelle ; l’entretien évoque au passage l’ouvrage intitulé Multi-interculturalisme et diversité culturelle que le professeur Rocher s’apprête à publier.   

Cet entretien sur le multiculturalisme au Canada ne devrait-il pas aussi intéresser tout spécialiste en communication interculturelle dont le credo est ou devrait être, en toutes circonstances, la compréhension mutuelle des personnes séparées par des différentes identitaires ?

Questions sous-jacentes : Comment assurer à la fois la reconnaissance des différences identitaires d’individus ou de groupes et l’intégration/l’appartenance effective de ces individus ou groupes au grand ensemble ? L’existence de sociétés ou groupes sans différences identitaires est-elle possible, dans l’absolu ? Est-il raisonnable que des différences identitaires mettent en péril l’intégration à l’idéal sociétal ?

Dans une certaine mesure, ces mêmes tensions ne se ressentent-elles pas dans la pratique quotidienne de la traduction ou de l’interprétation  professionnelle ? Les enseignements raisonnés de cette pratique ne devraient-ils pas inspirer la gestion de la multiculturalité, notamment en contexte africain ?

Source : https://www.ledevoir.com/politique/canada/643962/multiculturalisme-l-ideologie-d-un-etat-postnational consultée le 31 octobre 2021.

#metaglossia

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